Une fable post-apocalyptique macabre et punk. C'est assez flippant, passablement gore, mêlant le film de zombie au body horror. Ca déménage ! La virtuosité du réalisateur s’allie avec bonheur à la patte scénaristique d’Alex Garland.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Voilà près de 30 ans que le virus de la fureur s’est répandu. Alors que l’épidémie a pu être contenue ailleurs, la Grand-Bretagne a été mise entièrement sous quarantaine. Une communauté de survivants s’est réfugiée sur une petite île, seulement reliée au continent par une route accessible seulement à marée basse.
Danny Boyle revient, avec Alex Garland au scénario, sur la franchise qu’il a initiée avec 28 jours plus tard, et qui a changé la donne des films de zombie. Le réalisateur explique que, depuis le précédent film, plus de vingt ans en arrière, il y a eu le Brexit (et le Covid)... et cela a orienté l’histoire. On le voit dans la quarantaine imposée à la Grande-Bretagne (la fin ouverte de 28 semaines plus tard est “annulée” avec un panneau explicatif au début du film).
La scène d'ouverture donne le ton (on en voit quelques images dans la bande-annonce) : on y voit des enfants en train de regarder les Teletubbies, tout en étant terrorisés par ce qu'ils entendent dans la pièce d'à côté (on se doute bien de quoi il s'agit), une scène qui se termine après pas mal d'hémoglobine dans une église, avec une parole aux résonnances bibliques : "Père, pourquoi m'as-tu abandonné ?"
On peut dire de 28 ans plus tard qu’elle est une fable post-apocalyptique macabre et punk. C'est assez flippant, passablement gore, mêlant le film de zombie au body horror. Ca déménage ! La virtuosité du réalisateur s’allie avec bonheur à la patte scénaristique d’Alex Garland.
Alors tout n’est pas forcément réussi dans le film, le récit est un peu brouillon, et l’intrigue autour de la mère malade ne m’a pas trop convaincu (surtout la fin), mais il est indéniable qu’il y a dans le film une énergie et une inventivité étonnantes, notamment autour des différents variants d’infectés, du rampant au terrifiant alpha, un rythme haletant et des images parfois fascinantes.
Apparemment, 28 ans plus tard devrait être le premier film d’une trilogie… De fait, l’histoire n’est pas terminée, et on se demande bien comment ça va se poursuivre, compte tenu de la dernière scène du film, pour le moins surprenante !
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