Une satire de l’Amérique d’aujourd'hui, sous la forme d’un Western contemporain et chaotique, qui pousse assez loin tous les curseurs. C’est très cynique… mais aussi très premier degré, avec finalement peu d’humour.
Mai 2020, en pleine pandémie de Covid, la petite ville d’Eddington, au Nouveau Mexique, est le théâtre de l’affrontement du shérif et du maire sortant, tous les deux candidats à l’élection.
Eddington est une satire de l’Amérique d’aujourd'hui, sous la forme d’un Western contemporain et chaotique, qui pousse assez loin tous les curseurs. Le film renvoie tout le monde dos à dos, sans distinction. Suprémacistes, antifas, complotistes, flics et jeunes idéalistes, ou simples citoyens. Il n’y en a pas un pour racheter l’autre. Et tout le monde y passe. C’est évidemment très cynique… mais aussi très premier degré, avec finalement peu d’humour.
Et j’ai trouvé que cela créait un sentiment étrange, assez désagréable, malgré le savoir-faire indéniable du réalisateur. On peut légitimement trouver que le cinéaste en fait trop.
C’est peut-être dans sa dernière partie, avant l’épilogue, que le film est le plus intéressant, dans un déchaînement de violence qui emprunte aux codes du thriller d’épouvante, que le réalisateur maîtrise très bien.
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