mercredi 25 juin 2025

Au rythme de Vera : éloge de l’improvisation

 

Avec une belle énergie, un ton assez espiègle, quelques clins d’œil et quelques parenthèses pédagogiques qui brisent le quatrième mur, le film est un véritable éloge de l’improvisation.

(critique complète ci-dessous ou ici)

En 1975, Vera n’a pas 18 ans. Elle est une jeune femme pleine d’énergie, en révolte contre ses parents, et la plus grande déception de son père dentiste. Passionnée de jazz, elle va se lancer le défi un peu fou d’organiser un concert de Keith Jarrett à l’opéra de Cologne. 

Inspiré de la vie de Vera Brandes, le film nous plonge dans les coulisses de l’organisation d’un concert mythique de Keith Jarrett, qui a donné lieu à un enregistrement non moins mythique, The Köln Concert, qui est l'album de jazz en solo qui s'est le mieux vendu. 

Avec une belle énergie, un ton assez espiègle, quelque
s clins d’œil et quelques parenthèses pédagogiques qui brisent le quatrième mur, le film est un véritable éloge de l’improvisation. 

Il y a bien sûr l’art de l’improvisation musicale, au coeur du jazz, et notamment de Keith Jarrett dans ses concerts solo. Mais il y a surtout l’improvisation en coulisse de Vera, pour faire face aux imprévus dans l’organisation du concert, et ils n’ont pas manqué. C’est en effet lorsqu’il se concentre sur Vera que le film est le plus intéressant. 

Improviser demande de l’audace, du courage. Comme ceux de cette jeune fille indépendante, de même pas 18 ans, qui se lance dans la production de concerts de jazz. Tout comme son audace d'être elle-même et de choisir sa propre voie, en refusant le chemin tout tracé par sa famille. 

N'est-ce pas la vie, finalement, qui demande une bonne dose d’improvisation ?

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Au rythme de Vera, un film de Ido Fluk
avec Mala Emde, John Magaro, Michael Chernus

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